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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 17:18

Bon, le Conseil Constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution le cumul des sanctions pénales et fiscales, sujet pour lequel il avait été saisi par les avocats de Mr CAHUZAC (entre autres, parce qu'il y avait également les avocats de la dynastie WILDENSTEIN, mais bon, là on est dans une autre cour...).

Rendez-vous est pris donc pour la rentrée pour savoir s'il est possible d'une part d'être le ministre en charge de la répression de la fraude fiscale, et d'autre part, d'être en même temps un fraudeur fiscal. Posée ainsi, la réponse à la question apparaîtrait somme toute relativement logique (et dans la lignée des publications officielles de la République française, cf. mon précédent billet sur ce sujet) mais que nenni !

Il ne s'agit nullement pour ma part de faire du lynchage sur un personnage politique mais uniquement, dans un contexte où de plus en plus se plaignent de la pression fiscale qu'ils subissent sur des lois votées par ceux qui ne les respecteraient pas, de simplement constater si la justice de ce pays est indépendante et à même de faire respecter les lois. Ainsi, on constatera si on est dans un Etat de droit ou bien si on est dans ... autre chose dirons-nous !

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 10:01

Bonjour,

Je vous relaie un article qui indique que la banque HSBC n'a pas été poursuivie en 2012 pour du blanchiment d'argent (de quelques entités très acceptables telles que le cartel de Sinalo au Mexique, le cartel Norte del Valle en Colombie pour des broutilles, puisqu’on parle de quasiment 1 milliard juste pour ces deux entités - et encore, pour ce qui est relayé, quid des véritables montants si on considère tous les circuits off-shore?):

Au besoin, l'article initial issu de BBC pour ceux qui estiment qu'il vaut mieux se fier à des sites d'information de premier plan et reconnus.

Le motif de cette non poursuite ? le danger systémique qu'elle aurait probablement engendré !

Du coup, la banque s'est fait taper sur les doigts pour près de 2 milliards de USD soit ... 1/3 de son dernier bénéfice trimestriel avant impôt ! Il est certain qu'elle va assurément cesser ses pratiques criminelles à l'avenir. En effet, 1) elle n'est pas poursuivie eu égard à sa taille et au risque auquel elle exposerait la finance mondiale, 2) elle jette des jetons "pour le personnel" pour des montants qui correspondent à un mois de bénéfices. Elle n'est donc pas tout mais alors pas du tout encouragée à poursuivre ! D'ailleurs HSBC nous rassure en indiquant être "[...] résolu à remplir ses obligations [...] et à mettre en place les standards les plus efficaces à travers le monde pour lutter contre le crime financier". Ouf ! Cela ne sera plus, on peut leur faire assurément confiance!

Heureusement qu'en France et en Europe on a des individus pragmatiques et efficaces tels que Monsieur Sapin qui veulent interdire l'argent liquide pour freiner l'économie souterraine et les financements occultes ! Cela sera certainement bien plus utile que de condamner pénalement des dirigeants bancaires impliqués dans des affaires criminelles par exemple. On est donc en droit de s'interroger sur le véritable esprit qui anime la rédaction de ces lois.

Par ailleurs, pour terminer ce court billet, on peut rappeler la belle nouvelle quant à l'autonomie des pouvoirs et à l'avenir financier de JM Barroso, ancien Président de la Commission Européenne, qui va tout simplement pantoufler chez la banque Goldman Sachs, au cœur de nombreux scandales (Lybie, Subprimes, AIG, manipulation de marchés...). Il ne faut surtout pas y voir une collusion entre la finance et la politique, non, non, ce serait penser à mal ! D'ailleurs, rappelons-nous que (le candidat...) Monsieur Hollande n'a "qu"un véritable adversaire" ! Soyons justes, Mr Barroso n'est pas le seul puisque de nombreux anciens commissaires européens ont également pantouflés dans le privé, animant des lobbies à Bruxelles. Là encore, voir une collusion entre firme multinationales (supranationales ?) et le politique serait un raccourci bien malheureux.

Belle période estivale à vous.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 14:20

Un article du Monde indiquait il y a près d’un an que sur la période 2007-2015, les banques avaient payé 190 milliards de dollars d’amendes.

Cela permet de revenir sur ce sujet et de formuler certains constats et remarques.

Ces amendes sommes toutes très importantes en absolu n’ont emporté aucune conséquence pour les banques condamnées (ou parfois plus justement qui ont accepté de verser une amende en contrepartie de la cessation de poursuites judiciaires). En effet, on ne constate aucune mise en faillite d’un établissement condamné car l’amende était trop importante ni une mise en difficulté d’une banque pour s’acquitter de l’amende. Par ailleurs, il n’y a pas plus de conséquence en ce qui concerne la désincitation quant à de telles pratiques puisque certaines banques sont « chroniquement » condamnées. Cela s’explique lorsqu’on considère ces amendes de façon relative, soit rapportées aux bénéfices de ces entités : le bénéfice des 1 000 premières banques de la planète était de 920 milliards de dollars en 2013 (donc, les amendes cumulées sur 9 années représentent à peine 2.5 mois de bénéfices des seules 1 000 premières banques mondiales…). Si on considère une autre affaire très récente, la banque BNP Paribas a été condamnée à 187 500 € d’amende pour « pratique commerciale trompeuse » : on est certain qu’elle va profondément modifier ses pratiques dans la mesure où ces pratiques sur un unique produit lui ont permis d’encaisser 18 millions d’euros de frais d’entrée et de gestion (soit donc une amende représentant 1% des sommes encaissées... à voir ce que donneront les mesures des épargnants)

Ces banques sont condamnées, re-condamnées, re-re-condamnées et pourtant elles officient toujours comme si de rien était. Cela peut s’expliquer par la récente évolution de la formule « too big to fail » (trop gros pour faire faillite) en faveur de « too big to jail » (trop gros pour être mis en prison). Ainsi, on constate la suprématie de ces banques sur les gouvernements, qui par leur pouvoir législatif pourraient intervenir, ainsi que sur les juges, dans la mesure où ces derniers acceptent le versement d’amendes pour mettre fin à des amendes plutôt que de poursuivre fermement leurs procédures (d’ailleurs, on pourrait se demander quel usage il a été fait de ces 190 milliards d’USD précédemment cités…).

Ce sont principalement les banques américaines qui ont « mis au pot ». En même temps, eu égard à la nocivité de leurs pratiques particulièrement au début des années 2000 qui ont failli emporter une partie du système en 2008, cela s’explique.

Ces amendes considèrent des sujets divers et variés qui vont des saisies immobilières abusives, à la manipulation de marchés (tel que par exemple le LIBOR, marché financier de devises sur lequel s’échangeaient juste quotidiennement environ 5 300 Milliards de dollars…) en passant par des conflits d’intérêts, des délits d’initiés, du blanchiment, de l’évasion fiscale, des analyses complaisantes, des inexactitudes comptables, des violations d’embargo…

Ensuite, les autorités de tutelle et de surveillance sont également concernées. En effet, par exemple en Grande-Bretagne, la Banque d’Angleterre était également impliquée dans la manipulation des taux du LIBOR. En France, on a Monsieur François Villeroy de Galhau, actuel Gouverneur de la Banque de France qui est l’ancien Directeur Général délégué de la banque française BNP Paribas (et accessoirement ancien énarque, avec des passages dans des cabinets, ce qui, de son point de vue, doit lui donner toute légitimité pour s’exprimer sur la « gouvernance économique et efficace à l’échelle européenne »…). Par ailleurs, sa nomination a été avalisée par les parlementaires alors même que 150 économistes signalaient à juste titre le risque de conflit d’intérêts (heureusement, la France a un Président qui « n’a qu’un seul ennemi », tout du moins en campagne électorale puisque lorsque l’élection est gagnée…).

Je m’arrête là puisque la liste pourrait s’allonger encore sur plusieurs pages…

Toujours est-il qu’on est en droit de se poser la question quant à savoir si ce système bancaire (sans même évoquer celui plus global financier…) doit être maintenu dans sa configuration actuelle.

Egalement, la question est d’autant plus grave dans un monde qui tend à la suppression de l’argent liquide. Certes, les uns disent qu’ils n’ont rien à cacher et s’en passent déjà, d’autres indiquent que cet argent liquide finance le terrorisme (en effet, les milliards de bénéfices des entités criminelles ne sont détenues que sous des coupures de 100 € ou 100 USD, pas du tout dans des comptes bancaires comme par exemple auprès de HSBC et de Wachovia, deux banques condamnées pour blanchiment d’activités illégales…) et qu’il y a donc légitimité à le supprimer.

Sauf que demain, votre monnaie ne sera alors exclusivement que « scripturale » (soit des inscriptions en compte, des écritures comptables) et à la discrétion de ces mêmes banques. Elles ont suffisamment prouvé par le passé et continuent à le prouver qu’elles n’ont absolument aucune éthique.

Aussi, il peut être pertinent par exemple, également dans une dimension de liberté, de détenir une quote-part de ses avoirs financiers sous forme de monnaie « fiduciaire » (billets et surtout métaux précieux). Certains objecteront que cette monnaie « ne rapporte pas ». Soit. Dans ce cas, et en-dehors du débat sur la légitimité de ce qui peut « rapporter », je vous laisse avec vos avoirs exclusivement détenus auprès de banques et de compagnies d’assurance dans un contexte où les taux sont négatifs et les stocks à taux négatifs s’accélèrent…

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 11:56

SUR LE CAS CAHUZAC

Le procès pour fraude fiscale, blanchiment et minoration sur sa déclaration de patrimoine dans le cadre de la transparence sur la vie politique (…) est repoussé au 5 septembre. Le motif ? une question prioritaire de constitutionnalité contestant le cumul de sanctions pénales et fiscales.

Fort bien. Je m’étais mis dans mes « tablettes » de surveiller cette affaire pour constater à quel point d’une part, les politiques de premier plan (on m’invite à distinguer ceux-là de ceux « du terrain ») se moquent des français et d’autre part, constater la collusion manifeste entre les politiques, les hauts fonctionnaires de Bercy et la justice.

En effet, si je lis le dossier de presse « Lutter ensemble contre la fraude et l’évasion fiscales » publié le 15/12/2015 lors d’un évènement présidé par la Ministre de la Justice et le Ministre des Finances et des comptes publics, je trouve les éléments suivants :

  • « l’égalité devant l’impôt et le consentement à l’impôt sont des principes fondateurs garants de notre démocratie. La fraude fiscale cause un grave préjudice moral et financier à la société dans son ensemble, qui porte directement atteinte au pacte républicain » (page 2). Sur le fond, on est en accord (pas de commentaires sur le volet « démocratie »…),
  • De ce fait, des mesures ont été adoptées en 2013 avec notamment le durcissement des sanctions : « La fraude fiscale […] est passible, INDEPENDAMMENT DES SANCTIONS FISCALES, d’une amende de 500 000 € et d’un emprisonnement de cinq ans. Les peines sont portées à 2 000 000 € et sept ans d’emprisonnement en cas de fraude fiscale aggravée. » (page 3, c'est moi qui ai mis en majuscules)

Bon, apparemment, la Loi du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière en posant un nouveau cadre législatif permet la double peine : d’un côté le volet fiscal, de l’autre le volet pénal. Ce que contestent donc les avocats de la défense (qui au contraire, voient « un acharnement » à l’encontre de leur client : il est vrai que c’est de l’acharnement que de vouloir appliquer strictement la loi envers la personne en charge de la répression de la fraude fiscale pour des comportements délictuels en cette même matière, d'autant plus lorsqu'on rappelle que l'impôt est le garant de la démocratie...).

Du coup, rendez-vous en septembre pour certainement constater un abandon des poursuites et donc valider mes deux constats formulés en introduction.

Lien vers le dossier de presse :

http://www.presse.justice.gouv.fr/dossiers-de-presse-10097/archives-des-dossiers-de-presse-de-2015-12767/lutter-ensemble-contre-la-fraude-et-levasion-fiscales-28546.html

SUR LE VOTE DE L’ETAT D’URGENCE

Comme on le constate en analysant le scrutin public sur l’ensemble de l’article premier du projet de Loi constitutionnelle de protection de la nation, seuls 136 députés étaient présents sur un total de 577, soit une présence de moins d’un quart des effectifs…

On constate d’une part que modifier le Constitution intéresse fondamentalement « nos » députés et que d’autre part, ils sont assidus quant à l’exercice de leur mandat… Heureusement qu’ils indiquent pouvoir exercer plusieurs fonctions/mandats de manière efficiente, qu’est-ce que ce cela serait sinon ? Quant au non-cumul des mandats à venir, attendons qu’il soit réellement effectif lors de sa date d’application pour constater sa portée et non celle démagogique lors de son adoption.

Evidemment, en l'Etat d'urgence, il ne faut pas pouvoir dissoudre l'Assemblée Nationale (cf. amendement du député DENAJA)... Assemblée Nationale qui au demeurant respecte fondamentalement l'expression des français (cf. vote sur le référendum européen).

Lien vers l’analyse du scrutin :

http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/1224

SUR MONSIEUR FABIUS

Le Ministre des Affaires Etrangères et du développement international devrait quitter son poste pour prendre celui de président du conseil constitutionnel…

Si à 70 ans, j’estime pour ma part qu’il devrait mieux couler une retraite « paisible » (eu égard à sa situation patrimoniale…) plutôt que de continuer à peser négativement sur la scène politique française (que de "belles choses" accomplies pendant sa présence...), je suis rassuré quant à son état de santé pour exécuter sa future fonction. En effet, suite notamment à un malaise lors d’une conférence de presse à Prague, Monsieur Fabius avait déclaré qu’il s’agissait « d’un bout de grippe » et qu’il ne souffrait pas de maladie neuro-dégénérative : on eut pu craindre que sa santé ne lui permette pas de s’accomplir de sa tâche (en même temps, lorsqu’on voit la composition de ce conseil constitutionnel et ses « Sages », on peut se poser certaines questions…). On est donc rassuré suite à ses propos…d’autant plus lorsqu’on constate l’honnêteté des politiques de premier plan (suffisamment d’exemples sont disponibles…).

Eu égard à ces informations, somme toute négatives, j’en insèrerai bientôt un nouveau dans la lignée de ceux « Sagesse » (rien à voir avec celle des membres du Conseil susnommé !)

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 21:55

Bonjour,

 

A nouveau, je relaie une vidéo proposée par une chaîne youtube "thinkerview", qui est une chaîne de hackers comme ils se présentent.

 

J'invite certes à regarder la vidéo ci-dessous mais également à poursuivre sur leur chaîne où les sujets sont riches et les intervenants de qualité et de premier plan.

 

Bon visionnage!

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=fzF7mPpsFQI

 

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 09:36

Bonjour,

Un court billet pour poser deux questions simples quant au nid de guêpes (pour ne pas dire plus...) dans lequel "nos" gouvernants ont placé, entre autres, la France (pas uniquement ceux actuels, cela remonte assurément avec le Président précédent qui a réintégré la France dans l'OTAN par exemple dans un contexte où l'URSS n'existait plus - ce président a également vendu une bonne partie des réserves d'or de la France au cours le plus bas...).

Donc ces questions:

- en application de la Charte des Nations Unies, un pays peut intervenir militairement dans un autre pays dans deux cas: 1) il est autorisé par le pays dans lequel il intervient dans la mesure où l'autorité souveraine en place reconnue par l'ONU l'a appelé (c'est par exemple le cas de la Russie dont le régime de Bachar El-Assad - reconnu par l'ONU - a demandé l'intervention), 2) il est autorisé en application d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU. La France n'étant ni dans un cas ni dans l'autre, pourquoi n'est-il pas fait mention ici ou là du caractère illégal au regard du droit international des frappes militaires françaises en Syrie ? Cela rejoint l'intervention militaire en Irak des USA en 2003: on se gargarise avec le respect des droits de l'homme, du droit international, de respect des règles... et en définitive...

- si Bachar El-Assad doit absolument partir (le ministre des Affaires Etrangères français indiquait avec tout le recul diplomatique qui sied à sa fonction "Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre"), pourquoi n'y a-t'il jamais eu d'agissements ou négociations à propos de la Corée du Nord par exemple qui au passage possède l'arme atomique ?

Bref, lorsqu'on voit l'escalade actuelle dans les actualités, on est attristé de voir certains souffler sur des braises pour satisfaire une "stratégie du désordre" principalement étasunienne.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 19:28

Bonsoir,

A nouveau, je relaie des citations lues dans la revue Ultreïa !, cette fois-ci le numéro 4 (...certains auront peut-être noté qu'il manque celles du numéro 3. Je n'ai pas réussi à me procurer le numéro en kiosque).

Bonne lecture !

"La pensée libre de passions est une citadelle." Marc-Aurèle

"A ceux qui montent, les dieux tendent la main." Sénèque

"Tu trouveras dans les forêts quelque chose de plus vaste que dans les livres. Les arbres et les pierres t'enseigneront ce que tu ne pourras jamais apprendre de tes maîtres." Bernard de Clairvaux

"L'anxieux construit ses terreurs puis s'y installe. C'est un pantouflard du vertige." Emil Cioran

"Être dans le vent, une ambition de feuille morte." Gustave Thibon

"Tout homme doit se résigner à la pensée qu'il est forcément un peu sot ; l'humilité n'est pas un luxe." Frithjuf Schuon

"La serrure de l'erreur ferme la grille: ouvre-la avec la clé de l'amour." Rabindranath Tagore

"Une idée simple mais fausse s'impose toujours face à une idée juste mais compliquée." Alexis de Tocqueville

"Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse agir." Saint Paul

"Quand l'horizon de la culture est bas sur l'horizon, même les nains projettent de grandes ombres." Karl Kraus

PS: désolé pour la mise en forme: depuis l'évolution du site, les fonctions ne sont pas aussi accessibles...

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 21:54

Bonsoir à tous,

Après avoir reproduit récemment des billets plutôt orientés vers la "Sagesse", je vais revenir je pense quelques temps sur la finance (je n'en oublie pas pour autant le précédent sujet...)

La finance car je me suis quelque peu coupé des actualités "générales" dirons-nous pour ne pas être trop pollué au quotidien et me suis concentré sur les informations qui m'intéressent plus particulièrement tant sur le plan personnel que sur celui professionnel.

Par ailleurs, cette finance qu'on associe souvent avec raison avec des cercles de pouvoir, a une telle influence qu'en s'y intéressant, on retombe nécessairement sur des sujets d'actualité.

D'où l'objet de ce billet qui reproduit quelques extraits choisis, émet quelques commentaires et indique le lien pour approfondissement..

Bonne lecture à tous !

1) Poursuite sur l'argent liquide

Ce sujet revêt une importance particulière de mon point de vue par rapport aux incidences plus globales que sa disparition - c'est de cela dont il s'agit - entrainera (je n'emploie pas le conditionnel lorsque qu'on constate les mesures prises dans tel ou tel pays, essentiellement en Europe, je ne connais pas la situation dans les autres zones).

Aussi, je cite ci-après un extrait d'une lettre d'information d'un gérant de fonds où la franchise de ton est appréciable tout autant que la citation finale (en même temps, vu son auteur...).

"[...] Soucieuse de lutter contre la fraude fiscale et l’économie souterraine, l’Union européenne a accéléré un mouvement de dématérialisation déjà bien entamé : elle est aujourd’hui en passe d’abolir l’argent liquide. Certains économistes s’en réjouissent, avançant avec sérieux que le billet limite l’impact des politiques de taux négatifs puisqu’il n’en subit pas les effets. Le Danemark (qui n’est pas dans la zone euro) a fait un pas supplémentaire en proposant une loi qui autoriserait les commerces à refuser les paiements en cash. Le paiement électronique, avec sa transparence sans faille, séduit chaque jour un peu plus. On vante la traçabilité des dépenses en oubliant un peu vite l’usage qui en sera fait.

A qui profite le crime ? A ceux qui valorisent cette trace. Qui a utilisé un compte Amazon sait bien que quelques achats seulement suffiront à constituer son « profil » de consommateur. Amazon comme Google sont avant tout des bases de clients renseignées. Des bases solidement valorisées : 200 milliards de capitalisation pour Amazon, 375 milliards pour Google.

Plus proche de nous, la société française Criteo permet à ses clients de mieux cibler leurs campagnes de publicité grâce à ses algorithmes prédictifs. On reste dans le même thème : la dématérialisation des paiements produit une dissymétrie grandissante de l’information entre consommateurs et vendeurs au profit des derniers. Valoriser cette information c’est ce que font, chacune à leur manière, les sociétés que nous avons citées… et c’est pourquoi nous en sommes actionnaires.

Mais si l’actionnaire se réjouit pleinement de ces beaux cas d’investissement, le citoyen sait en retour qu’ils sont nés de l’abandon forcé d’une part de liberté. La traçabilité nous impose la production d’une information qui, une fois récupérée, distordra les règles classiques de l’équilibre des prix. La transparence vantée, rabâchée par nos législateurs, a ses zones d’ombre. Elle a aussi ses conséquences inattendues. Nul ne peut se réjouir trop vite de la moralité retrouvée grâce la dématérialisation des paiements sans constater que ce modèle vertueux, qui permet l’éradication de la fraude fiscale, permet aussi l’émergence de monstres (Amazon, Google) ne payant pas d’impôt. Quel pied de nez inattendu !

« L’argent c’est de la liberté frappée » disait Dostoïevski, la dématérialisation à travers un compte Nickel ou une Amex, c’est un peu de liberté perdue."

http://www.clubpatrimoine.com/partenaire/Financiere_de_l_echiquier/article/Touchez_pas_au_Grisbi_L_Edito_de_Marc_Craquelin_Financiere_de_l_Echiquier-a20380.aspx

2) Sur les mega hedge funds (oui, là on est sur du lourd)

" Le levier brut décolle dans l'industrie de la gestion alternative. Le régulateur britannique, la Financial Conduct Authority (FCA), l'estime à 67 fois la valeur nette des actifs (NAV) à fin septembre 2014 contre 64 fois un an plus tôt. L'étude semestrielle couvre 418 milliards de dollars d'actifs gérés par 132 fonds au sein de 52 sociétés. Tous les participants sont domiciliés offhore, la majorité (69%) aux Iles Caïmans.[...]"

http://www.agefi.fr/articles/la-gestion-alternative-recourt-plus-fortement-au-levier-1359520.html#xtor%3DEPR-25

Donc cela signifie que pour 418 milliards de dollars confiés en gestion, les gérants de ces hedge fund pratiquent un levier qui permet, avec de la dette et autres montages, de multiplier la mise par 67, soit donc d'avoir un impact d'environ 28 000 milliards de dollars !!!

Gare à l'appel de marge si celui-ci vient à augmenter !!!

(on s'abstiendra de commentaire sur le lieu de domiciliation si ce n'est de rappeler qu'il s'agit d'un des trois premiers créanciers de l’État français...)

3) Sur la finance et les NBIC

J'ai déjà rédigé un billet sur le thème des NBIC ou plutôt reproduit deux articles. Je vous invite donc à les relire au passage !

L'extrait ci-dessous est tiré du blog de Liliane HELD-KHAWAM dont le nom est sous-titré "La finance est un très bon serviteur et un très mauvais maître".

L'article est beaucoup plus complet avec détails et sources, dont si vous voulez poursuivre, vous avez le lein au-dessous.

 

" La Haute finance à l’assaut de votre patrimoine génétique.

Le dieu-argent de la haute finance est un dieu gourmand voire vorace. Il n’a jamais de sensation de satiété. Ce 21ème siècle est son heure. Il s’est coup sur coup approprié sans grande difficulté le marché de l’emploi, a saboté le concept d’État-nation, a privatisé les services publics, a démantelé les institutions publiques de plus en plus soumises aux besoins impératifs du marché mondial, a confisqué les capitaux de retraite et autres épargnes, a mis la main sur les ressources naturelles mondiales, a siphonné les monnaies nationales et les excédents des balances publiques, etc. La privatisation de la planète et de ses ressources est ainsi une réalité difficilement contestable.
Les exploits du dieu-argent sont innombrables. Le plus déterminant pour l’avenir de l’humanité serait la réussite du renversement déjà bien engagé de la suprématie des législations nationales en sa faveur. Pour faire simple, le système du dieu-argent supplante aujourd’hui les gouvernements qui lui ouvrent grand les portes de leurs territoires et de leur législation dans une ambiance d’impuissance mêlée d’un certain fatalisme.
Que ce transfert de la suprématie du peuple en faveur des marchés financiers soit reconnu constitutionnellement et l’on verra tomber tout rempart protecteur de l’homme, de son identité et par extension de l’humanité.
Cette fragilisation des droits de l’humain et de sa liberté de disposer de lui-même dans un environnement sécurisé est fortement aggravée actuellement par une technologie massivement soutenue par les marchés financiers qui a pris une option claire pour le transhumanisme.
Eugénisme, marchandisation de l’être humain, captation du patrimoine génétique, humanisation des robots et robotisation de l’humain sont devenus non seulement possibles mais exigés par des décideurs inconnus cachés derrière les marchés financiers.
La bataille de fond qui se livre actuellement est celle de l’identité de l’humanité, des libertés inaliénables et gratuites de l’homme. L’enjeu : La privatisation de la VIE et de l’immortalité. Rien de
moins ! ..."

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/05/28/la-haute-finance-a-lassaut-de-votre-patrimoine-genetique-par-liliane-held-khawam/

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 20:20

Bonsoir à tous,

J'avoue que quelques actualités récemment lues m’encourageaient à rédiger un billet, mais celui-ci n'aurait alors qu'été un défouloir assez stérile (je pense notamment aux récents paradoxes du Président Hollande tels que, de mon point de vue, celui avec d'une part l'inauguration récente en mémoire de l'abolition de l'esclavage et d'autre part sa présence au sommet du Conseil de Coopération du Golfe avec la Qatar où il avait fait escale préalablement, ce dernier pays de même que le pays hôte du sommet étant connus pour la pratique de l'esclavage...).

Du coup, je vais plutôt relayer ci-dessous un article rédigé par Liliane HELD-KHAWAM intitulé "Sommes-nous dans l'anti-chambre d'une dictature financière?".

Le constat et les arguments sont saisissants !

J'invite particulièrement à lire le paragraphe Confiscation du droit à la vie privée et donc des libertés.

Bonne lecture !

Un grand nombre de financiers ne savent plus à quel prix Nobel se vouer. Les ponctions sur l’épargne et donc sur les retraites et autres assurances-vie, appelées élégamment taux d’intérêts négatifs, ont suscité un tollé mondial. Mais le silence prévaut du côté des élus qui évitent depuis de trop nombreuses années toute confrontation avec la Haute Finance (HF).
Des voix professionnelles sont donc venues s’ajouter à celles qui grondaient déjà sur le net donnant plus de crédit à la thèse selon laquelle un petit groupe censé représenté « 1% » de la population détiendrait 50% des richesses mondiales serait en passe de prendre le pouvoir politique mondial.

Une richesse illimitée pour les uns grâce à un droit régalien (souverain)

Le calcul de ce taux de 50% des richesses mondiales est discutable. En fait, personne ne connaît réellement la masse monétaire créée par les banques commerciales. Celles-ci détiennent en effet une partie de leurs avoirs hors bilan. Ceci est légal. Légitime serait une autre question.
A côté de cette richesse potentiellement illimitée et inconnue, on découvre le monde peu attractif des « dark pool ». Il s’agit d’un circuit financier et boursier dont l’objectif est de garantir à la fois l’anonymat et de contourner les réglementations. Les opérations se font donc de gré à gré dans le plus grand secret.
Les sommes qui s’y échangent sont phénoménales. En 2007, en pleine crise des subprimes, les autorités de surveillance des marchés financiers européennes les auraient rendus légaux. Les dark pools sont le terrain de prédilection des logiciels de trading de haute fréquence qui en augmentent l’efficacité et les avantages.
Comment ont-ils été autorisés en pleine stratégie de Weissgeld comme dirait la ministre suisse des finances ? Si le mystère reste total autour de la chose, nous vous invitons à découvrir deux criminologues de talent : Jean-Daniel Gayraud et Alain Bauer.
Bref, illimitée, puissante, obscure et légale sont quelques-uns des qualificatifs de la Haute Finance.

Des autorités de surveillance des marchés financiers proches de la Haute Finance

AMF ou FINMA sont les autorités de surveillance des marchés financiers français et suisse, elles sont totalement indépendantes . Finma ose même le mot de « souveraineté ». Elles bénéficient d’une personnalité juridique propre et donc d’un conseil d’administration ou collège qui les gère à l’image d’une entreprise. On peut y trouver entre autres des patrons de la haute finance internationale (banques et assurances notamment).
Le fait est qu’une entité telle que FINMA définit elle-même les normes, ordonnances et lois. Elle a aussi l’autorité pour sanctionner. Elle est la garante de la bonne gestion de l’épargne, des caisses de pensions et des assurances (y c Vie).
Or, le silence de Finma et des élus au sujet des taux d’intérêts négatifs suivis par des obligations à rendement négatifs est assourdissant ! Tout le monde tolère l’intolérable.

L’impopularité est l’ennemi numéro 1 de la Haute finance

La haute Finance se sait impopulaire. Elle a l’argent et l’abondance. Elle a réussi à imposer ses propres normes qui lui permettent de prendre toujours plus l’ascendant sur les peuples et les Etats.
Mais voilà elle a besoin de pérenniser sa suprématie matérielle par un pouvoir politique sur le plan mondial. Elle ne peut se permettre d’avoir un contre-pouvoir quelque part. Un peuple trop fort constituerait une menace.
Pour instaurer sa gouvernance globale et mondiale de manière –qu’elle croit- définitive, elle s’en prend actuellement au moins –il y en a d’autres- à deux valeurs qui donnent une assise aux individus: la liberté et la propriété privée.

Confiscation de la propriété privée

Les taux négatifs pourraient, semble-t-il, évoluer dans une fourchette pouvant aller jusqu’à 5% ( !). Cela revient à une confiscation claire, nette et précise injustifiée et illégale. Dans la mesure où un tiers non autorisé se sert hors de toute raison légale, elle constitue une atteinte à la propriété. Cela enfreint l’article 26 de la Constitution.
Les restrictions posées par la Confédération en termes d’accès au capital LPP (retraite) en vue de l’acquisition de sa résidence principale a déjà été une atteinte aux articles 108 et 111 de la Constitution. Les capitaux de la retraite sont aussi de la propriété privée puisqu’ils sont nominatifs. A moins qu’ils n’aient changé de nature en cours de route et soient devenus une sorte d’impôt… ?
Les obligations à rendement négatif de la Confédération a été un faux pas supplémentaire à l’égard des caisses de pension et du rabotage planifié des retraites…
Tout ceci porte atteinte à la crédibilité de l’« autorité » de l’Etat mais aussi à son rôle de garant de la Constitution et de l’intérêt public. Dans un pays dit démocratique, c’est-à-dire où le peuple est souverain, cette autorité est garante de la protection des droits des citoyens qui se trouvent dans la Constitution. Quand un groupe privée, à savoir les fonds d’investissement, les banquiers privés et centraux s’en prennent à des droits constitutionnels sans réaction de l’Etat ou de la justice, on peut dire que quelque chose défaille.

Confiscation du droit à la vie privée et donc des libertés

Un deuxième élément qui est dans le viseur de la haute finance international est la suppression du cash, l’argent liquide. Ce faisant, elle porte un coup fatal à au moins 2 choses à la fois :

  1. Atteinte aux prérogatives de la Banque centrale :
    • Le cash est une monnaie dite centrale qui n’est émise que par la banque centrale. S’en débarrasser revient à augmenter encore plus le poids de la monnaie créée par les banques privées (plus de 90% de la masse monétaire connue) ou monnaie bancaire.
    • La suppression du cash signe la mise à mort à plus ou moins brève échéance du concept même de banque centrale. Il existe déjà actuellement –à côté des dark pools- des plateformes, notamment la T2S qui se passe de banque centrale. Le trafic se fait de banque à banque en direct.
    • Eliminer le cash revient à se passer encore un peu plus de la banque centrale émettrice de cette monnaie et donc affaiblir les prérogatives théoriques de l’Etat.
    Pour la petite histoire, la Suisse par exemple a jugé bon de déléguer aux banquiers privés la gestion pure et simple de TOUT le trafic de paiement à l’intérieur et hors de Suisse.
    La banque centrale suisse a même créé une banque SECB– pour Swiss Euro Clearing bank- basée à Francfort et qui peut garder et gérer des « virements excédentaires».
    On peut même raisonnablement supposer que c’est via cette banque que la Suisse non membre de la zone euro a participé au programme Target2 – en soutien à l’Allemagne– à compenser les déficits de certains pays.
    Ces virements excédentaires sont sans doute les excédents de la balance des paiements de la Suisse que la SECB de concert avec la BNS a gardé hors de Suisse prenant le risque d’aggraver la déflation par assèchement de liquidités à l’intérieur du pays et de favoriser sur la durée une récession à venir.
  2. Atteinte au droit à la vie privée des individus
    • Le cash supprimé permet à nos amis de la haute finance de tracer toutes vos dépenses et vos gains. Le contrôle en est facilité.
    • La gestion des données financières des individus pourraient alors devenir celle d’un centre de coûts et de profits contrôlable au même titre que n’importe quel collaborateur d’entreprise. Tout le monde sait que la comptabilité analytique et les logiciels qui vont avec permettent aujourd’hui de localiser chaque franc qui vous est imputé directement ou indirectement en coût ou en gain…
    La Suisse a mis au point une nouvelle ventilation de ses statistiques qui considère le foyer comme « centre de production ». Peu rassurant…
    • Remise en question du droit à la vie privée garantie pourtant par l’article 13 de la Constitution. La suppression du cash permettra à votre banquier préféré de vous accompagner dans tous vos déplacements mais aussi de savoir exactement grâce au code barre des produits achetés. Votre base de données inclurait la totalité des achats, les lieux, les dates, les goûts,…
    • Alimenter le big data et commercialiser vos données. Avoir accès à votre dossier personnel et votre comportement en tant que consommateur a un prix. Les services Marketing raffolent de ce genre d’informations qui leur évite de mal cibler le client. On pense que ce genre de données est l’or noir de l’avenir…

On peut donc dire que la Haute Finance s’en prend directement à nos libertés et notre droit à la propriété privée. Ce faisant, elle impose ses propres critères sociétaux justifiant la mise sous tutelle de l’humain par les besoins d’un marché décidément insatiables et la logique technocratique…
A ce jour, les représentants de l’Etat ne semblent pas choquer par des pratiques qui mettent un système liberticide et inhumain au-dessus des individus et de leur bien-être. Deux piliers des droits du citoyen et d’une Constitution dite démocratique tremblent sur leur base. Vont-ils tomber ?.
Question ultime: l’Etat est-il déjà mort ou fait-il semblant de l’être ?…

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/05/06/sommes-nous-dans-lanti-chambre-dune-dictature-financiere-par-liliane-held-khawam/

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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 11:02

Bonjour,

 

J'avais déjà relayé précédemment certaines citations données dans le N°1 de la Revue ULTREÏA !

 

Ayant entre les mains le N°2 et y trouvant à nouveau de belles citations, je les retranscris ci-dessous.

 

Bonne lecture !

 

 

"Depuis que les hommes ne croient plus en Dieu, ce n'est pas qu'ils ne croient plus en rien, c'est qu'ils sont prêts à croire en tout." G.K. Chesterton

 

"On ne comprend rien à la civilisation moderne, si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure." Georges Bernanos

 

"Ce sont les instruits incultes qui abîment le plus l'humain." Abdelwahab Meddeb

 

"Aimer est une aventure sans carte et sans compas où seule la prudence égare." Romain Gary

 

"Depuis la Chute, quelle dégringolade!" Anonyme

 

"- Dîtes, qu'y a-t-il à gagner dans les Pays lointains ?

- Cette distance qui fait que le regard s'aiguise et que l'on voit clair, cette distance qui fait que les liens se tendent et qu'on aime dur, cette clarté qui a pour nom Détachement." Lanza del Vasto

 

"La croissance: triste tropisme." Sylvain Tesson

 

"La politique du oeil pour oeil rend le monde aveugle." Gandhi

 

"Le respect est un regard vers le paysage de l'autre." Christian de Chergé

 

"Le silence est l'océan dans lequel toutes les rivières des religions viennent se jeter." Ramana Maharshi

 

"Le destin conduit celui qui accepte; celui qui refuse, il le traîne." Sénèque

 

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui regardent faire sans rien faire." Albert Einstein

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